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La langue française et les littératures postcoloniales – Sony Labou Tansi et la (ré) création dans les marges
Sara de Oliveira e Silva

Última alteração: 2018-03-25

Resumo


Pourquoi écrire (ou ne pas écrire) dans la langue du colonisateur ? Marqués par l’histoire coloniale, pour ces écrivains, le choix de la langue d’écriture reste problématique.

Le rapport à la langue du colonisateur n’est pas moins difficile pour l’auteur congolais Sony Labou Tansi, qui décrit la violence de son expérience avec cette langue comme étant celle d’un viol : « J’écris en français parce que c’est dans cette langue-là que le peuple dont je témoigne a été violé » (Sony, 1986).

Or, cette langue peut-elle servir à d’autres propos qu’à la violence ? La littérature est celle qui paraît souvent être capable de répondre positivement à cette question grâce à son pouvoir de subversion. Pourtant, il ne serait pas question d’une littérature institutionnalisée, mais d’une création dans les marges qui rendrait possible la réinvention poétique du rapport à la langue française.

Ainsi, nous proposons de mettre en lumière, à partir des œuvres suivantes :  La vie et demie, Conscience de tracteur, Le commencement des douleurs, la manière dont Sony Labou Tansi se sert de la littérature et plus précisément de la langue française pour défaire des rapports de force, tout en proposant une ouverture vers un nouveau regard qui ne relève pas simplement d’une inversion des hiérarchies.


Palavras-chave


Littératures francophones; Études postcoloniales; Langue française; Société